Improvisations graphiques et sonores exécutées avec la palette Grapholine par des élèves de 4ème du collège F.Mitterrand de Créon (33670) sur le thème de la fête…
Voir la présentation dynamique de l’expérimentation de l’usage pédagogique de Grapholine au collège F.Mitterrand de Créon (gironde) avec une classe de 4e [1].
possibilité d’afficher la présentation en mode plein écran en passant la souris sur "MORE" puis sur "full screen"
de participer de manière responsable à la création d’une performance artistique sonore et graphique collective en temps réel
de respecter les enjeux “sociaux” en rapport avec cette performance artistique (respecter les codes de conduite de l’utilisation de l’outil et les participants)
être capable de "re-activer" des équivalences plastiques graphisme/gestes à une "banque" de sons particuliers pour donner plus de force expressive au dessin musical (performance)
être capable de synchroniser gestes graphiques et production musicale pour créer une image séquentielle sonore dans un temps donné (performance) et à partir d’un thème choisi ou imposé
être capable de proposer une version "écrite" de cette performance par la création d’une partition "rejouable" (présence d’indicateurs visuels et temporels pour synchroniser graphisme/geste/son)
être capable de maîtriser et employer du vocabulaire spécifique au graphisme et à la création musicale
être à l’écoute des propositions sonores pour être en mesure d’inter-agir et de ré-agir en temps réel
En histoire des arts peuvent être abordées les pistes suivantes :
Le rôle du regard et du geste pictural chez les impressionnistes : peindre sur le motif, interagir avec ce que l’on voit dans l’instant, adapter le geste pictural pour retranscrire le lieu/l’action/la scène en train de se produire (vitesse d’exécution, touches, flou, mouvement…). L’image sérielle dans l’œuvre de Monet : volonté, désir de saisir le réel toujours changeant.
l’évocation d’une scène, d’une ambiance, d’un climat, chez les compositeurs français de la fin du XIX° siècle : Debussy, Fauré…Evocation de la nature.
Comprendre les liens entre les matériaux utilisés et la volonté d’évoquer des impressions musicales
La notion d’improvisation dans l’oeuvre de W.Kandinsky (suite des peintures intitulées "Improvisation, n°x"") : analyse de la composition, du rythme visuel, permet d’aborder tout le vocabulaire spécifique au graphisme (point, ligne, trait, forme, surface, couleur…) et également d’introduire la perte progressive du réel comme référent (vers l’abstraction) pour satisfaire "une nécessité intérieure"…
l’analyse de Sud de Risset permet de travailler sur les notions plus contemporaines de sons naturels, synthétiques, instrumentaux, concrets. Le réel n’est plus perçu comme unique référent, et introduit l’idée d’une interprétation personnelle de la réalité, voire d’une ré-écriture possible de l’œuvre par chaque auditeur.
L’étude d’œuvres de Steve Reich introduit deux autres notions : répétition/déphasage, utilisation du hasard (aléatoire).
Ces pistes peuvent s’inscrire à partir des thématiques HIDAS suivantes :
Arts, espace, temps
Arts, ruptures et continuités
[1] Projet interdisciplinaire expérimenté en 2009/2010 impliquant l’éducation musicale (professeur : Nathalie Devy) et les arts plastiques (professeur : Christophe Merchadou) et l’intervention en quatre temps de Médias-Cité (intervenante "Grapholine" : Marianne Massaloux). Ce projet a été présenté à la cité des sciences lors des Rencontres culture numérique du 1er & 2 juin 2010 organisées par le ministère de la culture sur le thème : Education artistique et culturelle & numérique".